
Comme le cheval qui part à l’abattoir
J’ai fini mes jours
Abrégé mes pensées
Tu me gaves de toutes tes histoires
Et jamais tu ne fermes le robinet
Je ferme les yeux pour mieux me déjouer
Et regagner un peu du soir ma liberté
Je suis là
Las de tes histoires
Qui n’entraînent que de sombres gelées
Le cheval regarde le miroir
Et n’y voit que ce corps décharné
A tirer du matin jusqu’au soir
Toutes tes histoires
A peine enrubannées
Dois-je prendre garde à la pente
Qui pourrait tôt ou tard
Finir par m’emporter
Ci-git au bout du chemin
Sous la roue du chariot
Petit cheval mort
Du fardeau de trop
Porté
Qu’il repose le museau dans la terre
En attendant de rejoindre la fosse
Commune à tous ceux
Qui ont un jour en vain
Tenté de se défausser
Du poids de ton amour charrié
Paul Philbée – 09/2020
Bonjour Paul, c’est très beau, très triste et tellement réaliste. Bon après-midi Amitiés MTH
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Merci beaucoup Marie.
J’espère que vous allez bien.
Bien à vous
Paul
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