J’irai passer l’été à Summerville
Je prendrai le chemin
Gravirai la colline
Et trouverai la porte
Qui s’ouvre sur la ville
Summerville c’est toi
Dans ma tête
Que j’entrevois
Souffle chaud du vent
Bruissement doux et lancinant
Summerville est l’endroit
Où je voudrais rester
Avant que la vallée ne s’endorme
Jusqu’au prochain été
Et je te visiterai
Dans les moindres recoins
Avant de m’allonger
Bercé de rêves des images de l’été
Ma main palpera une dernière fois
La douceur tiède du vent
Et l’automne recouvrira ta peau
D’une robe gouttes d’eau
L’automne passera la main
A la saison d’après
Transformant les perles de rosée
En ces petits cristaux du matin lumineux
Sous le soleil froid des premières gelées
J’irai passer l’été à Summerville
Et avant que sonne l’heure
Je repartirai vers les montagnes enneigées
Jours d’automne et hautes contrées
L’heure d’hiver sera un recueillement
Et j’attendrai avec langueur
Que me reviennent à pas feutrés
Les longues heures de l’été
Paul Philbée – 06/2019