
J’irai couler le long de ta branche
Sanguine
Reflet de ma main au doigts
Épines
Ta chair blanche sous le rameau
S’anime
Tu es comme le ver délogé qui sort de
L’abîme
Et que l’oiseau arrache et tient entre ses
Canines
Sombre est la nuit image du rêve dans la
Vitrine
De cet amour derrière la vitre ressort un bonheur
Infime
Terre aride mirage de la dernière goutte entre les
Racines
La vie n’est plus qu’une ruine
Au pied de l’arbre
Odeur de suif et de cire
Déposée sur le marbre
La branche d’hier
Se retrouve
Envahie par le lierre
Paul Philbée – 06/2019
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Bonjour Paul, c’est très beau, sans commentaire, juste à laisser les mots nous pénétrer Bon après-midi Amitiés MTH
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Merci Marie. C’est tes gentil.
Bon samedi.
Paul
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