
Au fond du couloir
J’entends ta voix
Douce et claire
Comme la rivière
Qui polit la roche
D’un murmure ondoyant
Elle peut s’amplifier
Gagner l’onde
Et recouvrir la lande
Au fond du couloir
Il y a toi
Et à l’autre bout
C’est nous
Chacun prend ses bottes et son ciré
Prêt à partir sur le canot gonflé
Ton regard noir nous scrutant à l’horizon
Montre que nous allons avoir bien du mal
A ramer sur cette eau dorénavant gelée
Paul Philbée – 06/2019
D’abord, ce couloir étroit propice au cloisonnement des sens, puis l’harmonie musicale de cette voix limpide, la tentative d’évasion qui prend forme…. Et finalement la solidification de l’eau en glace, annihilant toute possibilité de mouvement.
Oui, Paul, derrière ces images concrètes parfaitement reliées à des abstractions hautement symboliques, je perçois le drame romantique qui se trame. On ressent une réelle volonté de « briser la glace » à travers cette émouvante réalisation artistique, qui laisse à la part onirique de la pensée une place de premier choix.
C’est extrêmement bien inspiré, Paul, inspirant tout autant !
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Merci beaucoup Yannu !
Ton commentaire me fait plaisir et plutôt que de se fatiguer à briser la glace, laissons faire les éléments ! Réchauffement climatique ? 😅
Bon week en !
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