
J’ai cru que j’aurais gardé encore un peu
Le reflet de tes yeux comme une lumière
Un doux feu
Juste de quoi me réchauffer
De plus loin j’ai imaginé t’aimer mieux
Mais la distance ne renforce pas toujours les sentiments
Et je me l’avoue à demi mots
Que j’ai toujours voulu plus loin aller
Pour aller mieux
De loin en loin
J’ai fini par oublier ta voix ton visage
Tes mains aussi que j’aimais bien
Quand elles passaient doucement derrière ma nuque
Va et vient incessants jusqu’à en oublier les tourments
Mes paupières clignent et s’éteignent
Faisant entrer la lumière
Par petites gorgées
Ma foulée se fait plus longue
Pour toujours m’égarer
M’éloigner de toi encore
Mépriser le remord
Sous ton doigt caressant
Toi seule sait me faire partir dans ce doux rêve
Que seul je ne peux imaginer
Et que je vis égoïstement seul
Traverser les collines
Les plaines mouillées des pluies fines de l’été
Et ce chemin qui me mène loin de ta main
Par ce doigt simplement posé
Et ses allers-retours lancinants
J’étais bien
Petit enfant
J’étais bien
Et j’y reviens
D’un simple geste de toi
De la pulpe de ton doigt
J’oublie tout ce qui me lie
J’en oublie même la foi
Si seulement tu ne pouvais t’arrêter
Jour et nuit je revivrais
Paul Philbée – 04/2019
Bonjour Paul Sublime et émouvant , bon après-midi amitiés MTH
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Merci beaucoup Marie.
Je vous souhaite un bon dimanche.
Paul
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C’est beau et bien écrit ! inspirant même … Bravo
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Merci à vous !
Bonne soirée
Paul
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