
Je t’entends parler
Tu te trouves irrésistible
Un sourire un bon mot
Et pourtant
Et pourtant
Un grand vide
Un arrière goût de néant
Tu aimes montrer que tu es affable
Mais à y gratter du bout de l’ongle
Peu à peu le vernis se détache
Les lambeaux de ta peau tombent
Doucement sur le carreau
Tu n’es pas bien vieux
Mais tu as déjà la couleur de l’automne
Celle qui apparaît peu à peu
Après les couleurs de feu
Lorsque les feuilles tombent
Un peu comme tes cheveux
Sous le vent sous la pluie
Puis se retrouvent au sol
Et noircissent
Écrasées par les pas pressés des passants
Éblouis les autres si tu veux
Mais ne passe pas par moi
Trop plein de tes rires
De tes éclats
Et de ton blabla
Je te regarde et je te souris
De m’avoir rusé d’être trop resté
Je me lève
Je te tourne le dos
Et je m’en vais
Bon vent à toi
Blaireau
Paul Philbée – 03/2019
Superbe le texte, la photo est bien choisie, j’adhère bon après-midi Amitiés MTH
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Merci beaucoup Marie !
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Bonsoir paul, je vous souhaite une agréable soirée Amicalement MTH
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Après les couleurs de feu
Lorsque les feuilles tombent
Un peu comme tes cheveux
un haïku dans le poème
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Merci Stephen. Je glisse un ou deux haïkus dans chacun de mes textes !
Non non c’est pas vrai ! 😅 je ne l’avais pas vu.
Bonne journée.
Paul
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