
Les lumières du port se reflètent dans la mer
Elles se mélangent aux couleurs de bateaux
De l’autre côté de l’océan je t’imagine cheminant
Je ne suis pas seul mais c’est à toi que je pense
J’ai cette nostalgie dont on dit qu’elle fait mon charme
J’en use pour retrouver dans ces yeux
Un peu de toi que j’ai perdu
Comme toujours mes pensées sont pour toi
Et mes amours depuis ne durent pas
Nous nous arrêtons pour écouter les musiciens
Je me place derrière elle et je l’enlace
Je pose ma tête au creux de son épaule
Juste pour sentir ton parfum qui m’a tant de fois enivré
Quelques gouttes de Champagne mélangées au suc de ta peau
Je ferme les yeux
Ton sourire
Ton rire
Tes yeux en amande
Puis tes reproches
Sur ma nostalgie que tu ne comprenais pas
Quelques accès de ce manque d’avant toi
Il était déjà trop tard tu venais de décrocher
Ton amour raccroché au porte-manteau de ma vie
Tu es partie
J’ai mis du temps à me rendre compte
Que je t’avais perdue à ne pas vouloir te gagner
Je respire ton parfum
Ma main épouse la courbe de son sein
Plus rien n’a d’importance
Capitaine au fond de l’océan
Pen Duick
C’est la fin
Paul Philbée – 01/2019
Superbement rendue cette double présence mais en même temps double absence. Magnifique Paul!
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup !
Bon dimanche à vous.
Paul
J’aimeAimé par 1 personne
Bon dimanche Paul, c’est un plaisir!
J’aimeJ’aime
Superbement écrit . Un régal de plonger en nostalgie … et je découvre en même temps que j’écris que mon commentaire commence exactement comme celui des belles sources … vous devriez y voir là , Paul, comme une évidence quant à l’impact de votre texte 😀 Belle soirée dominicale
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup Delphine. Vos mots me touchent au coeur.
Bien à vous.
Paul
J’aimeAimé par 1 personne
🙂
J’aimeAimé par 1 personne
T’aimer, c’était déjà comme prendre le large, un jour dans une baie, comme si le cœur faisait naufrage. Sans vouloir m’évader, un jour c’est vrai j’ai pris le large, ne voulant t’étouffer de mes larmes salées. Un sanglot lointain que je ne comprenais moi-même pas très bien. Pourtant je t’attendais, au loin, de l’autre côté du rivage. Tu n’es jamais venu. J’ai compris alors cet amour, ces parfums, que nous avions perdus. D’une côte à l’autre, d’une berge entre deux rives, quelques dunes imitant ce corps jalonné que tu aimais tant parcourir, nous ne regretterons plus ce temps, puisqu’aujourd’hui les reflets parlent pour nous, reflétant notre absence et notre union d’antan.
J’aimeAimé par 1 personne
A nos souvenirs qu’on n’oubliera jamais.
Champagne !
Dernier souvenir de toi au parfum d’Yves Saint Laurent.
Merci Laplume pour votre belle continuité.
Paul
J’aimeAimé par 1 personne
Oh du Champagne, que tu nous gâtes ! merci ! bonne journée Paul.
J’aimeAimé par 1 personne