- Mur de la rue de Quincampoix – Paris 4e – © P. Philbée
Je t’ai aimée
Toutes ces années
Je t’ai portée
Dépassé tes doutes
Pour que tu saches
Que l’on peut être aimé
D’amour et d’amitié
Je t’ai aimée
Jusqu’à ce que tout pète
A l’intérieur de ma tête
Tu m’as réappris à parler
Rapprocher les lettres
Former des mots
Comme pour me remercier
En retour tu m’as porté
Est-ce cela l’amour ?
Tu n’as pas cessé
Pour toi je me suis accroché
Pour toutes ces années passées
Quelques connexions se sont ressoudées
Mais nous deux savons
Que je ne serai jamais le nouveau né
Car on sait ce qu’on a été
L’étincelle ne prend plus sur la mèche mouillée
Il arrive un moment où les bras n’en peuvent plus
De porter le poids de ces mortes pensées
Nous nous sommes quittés
Sans un bruit
Sans un mot
Lorsque j’ai fait
Ce second A.V.C.
Depuis tu continues ce chemin
Seule avec toujours cette petite pensée
Que je t’ai aimée
Porté
Pour que tu saches pour toujours
Que je ne serai pas le dernier à t’aimer
Paul Philbée – 12/2018
La photo et les mots forment un poignant écho aux sentiments évoqués. J’aime beaucoup !
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Merci beaucoup Laurence.
Passez de bonnes fêtes.
Paul
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Merci 🙂
Bonne fête de fin d’année également, Paul.
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C’est absolument sublime ! Bravo Philippe…
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Paul… Je suis fatiguée 😫… Vaut mieux que je me taise aujourd’hui, faut croire que ça pète dans ma tête 😊
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Merci beaucoup lesfaitsplumes !
Oui c’est Paul. Philippe c’est mon frère ! J’ai failli être jaloux ! 😊
Bonnes fêtes !
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Une impression de pesanteur sur le cœur… tant d’amour, tant de tendresse, tant d’amitié qui se perdent dans l’infini de ce qui semble être un ultime geste d’amour… Aimer c’est porter l’autre, porter son amour, à bout de bras, à bout de cœur, à bout de forces, en toutes circonstances et en dépit des apparences qui s’y opposent. L’intensité de ce qui se dégage de ce qui a été, l’est toujours, et le restera à l’infini. Robert Musil dit : « Je ne sais pas si vous avez déjà vécu, si vous êtes capables de lire cette expérience : entre deux êtres qui atteignent une certaine altitude d’émotion, le mensonge devient impossible, au point d’exclure toute conversation. » Et il me semble que ces deux êtres ont atteint à ce degré d’émotion, du moins, c’est ainsi que je le ressens. Merci Paul pour cette magnifique et si profonde expression poétique.
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Merci beaucoup Lesbellessources pour votre très aimable commentaire.
Je suis touché.
Bonne fin d’année à vous.
Paul
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Bonne fin d’année aussi Paul
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