
Ce texte a été initialement écrit sur Instagram en 2012.
C’était une période où ce réseau me servait à mettre des photos et de temps à autre des textes que j’écrivais ou des chansons que je reprenais.
Cette boutique est celle d’un poète, Paul Coban.
Lors d’un déplacement en décembre 2010, je suis retourné voir si cette boutique existait encore.
Miracle elle était toujours là !
J’ai alors pris des photos pour les communiquer à ma sœur, car ces souvenirs m’avaient marqués et j’étais heureux que ce pan de mon enfance en vacances rejaillisse.
Enthousiaste, j’ai appelé ma sœur…
Enthousiaste, je l’ai été un court instant.
Une courte recherche sur internet indique que Paul Coban est mort en 2012.
Je ne connais pas la poésie de Paul Coban. Je ne m’en souviens pas.
Cette boutique s’effacera un jour du paysage de Saint-Pierre.
Elle est pourtant toujours en moi, comme le lieu le plus étrange que j’ai connu enfant.
Il est des moments de l’enfance qui nous marquent à jamais.
Ces moments peuvent nous ouvrir des portes, ou les refermer.
La boutique de poésie
J’ai fait le déplacement, spécialement pour voir si cette boutique existe encore.
Souvenirs d’étés, enfant à l’Ile d’Oléron.
Je devais avoir 10 ou 12 ans la première fois.
Ma sœur, bien plus âgée, m’emmenait dans cette boutique curieuse.
Le poète était assis et lisait à voix haute certaines fois.
D’autres fois nous parcourions la boutique.
Atmosphère curieuse, marquante.
Il y a de cela de nombreuses années.
Alors que beaucoup de choses ont changé à Saint Pierre, la boutique est toujours là.
Intacte.
Elle est fermée. On est hors saison.
J’ai pris cette photo spécialement pour elle.
Je lui ai montrée.
– J’ai pris cette photo pour toi, tu te souviens ?
– Oui, ça me dit quelque chose… C’est à Saint Brévin ?…
L’enfance est faite de ces moments qu’on n’oublie pas.
Ces moments communs, marquants, ou pas, suivant la sensibilité de chacun.
© P. Philbée
Les graffitis sur la façade, c’est pas aussi chargé que le mur d’enceinte de l’hôtel particulier de « l’homme à tête de chou » ou que la sépulture du « roi lézard » au Père-Lachaise !
Du coup, je me suis intéressé à l’œuvre du Poète en question (un artiste multiforme) à qui une page est consacrée sur la wikiencyclopédie archiconnue.
Un personnage haut en couleur, avec de sérieuses références et de fort belles fréquentations, en l’occurrence.
Merci pour cet article très instructif, Paul.
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Ici sur la photo, c’est le poète qui a fait les graphitis.
Merci à vous Yannucoj pour votre intérêt pour ce poète !
Bonne journée
Paul
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Bonjour Claudine,
je vous remercie pour votre témoignage.
J’étais très jeune à l’époque et j’ai été marqué par l’atmosphère du lieu et celle creee par Paul Coban. Je fus surpris de retrouver cette boutique. L’oeuvre sera dispersée mais peut être qu’une petite part est dans chaque être ayant connu le poète. Qui sait.
Bien à vous.
Paul
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Merci Claudine, je vais regarder sur priceminister.
Bien à vous
Paul
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OK je vais tenter de le faire.
Quand j’aurai accès à l’ordinateur…
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Je me suis rendu une seule fois à Saint Pierre d’Oléron, c’était dans l’autre siècle, celui d’avant, en 1975. Certains diront il y a longtemps, un long temps… Mais le temps pour moi ne se loge pas dans le nombre des années, il s’intègre dans une sphère, la mienne. La maison de ce poète, je ne m’en souviens pas, d’ailleurs je ne suis peut-être pas passé à coté. Mais je m’en fou, ce qui compte c’est qu’il était poète… Je vais regarder du coté de ce que dit Yann, pour le reste, continuons d’avancer, non?.
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Salut JME !
Les souvenirs du passé définissent en partie notre façon d’avancer.
Chacun a son rythme, chacun a sa façon.
Bonne journée à vous.
Paul
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C’est ça, bonne journée à vous aussi.
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Merci pour cette découverte !
Il existe aussi un blog qui lui ai consacré, mais qui semble non mis à jour.
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Est-ce une republication ? J’ai une impression de déjà lu… Et déjà commenté. Forcément, Saint Brévin est un lieu d’enfance pour moi… une madeleine de Proust peuplée de pêche à pied, d’orages sur la plage, de coups de soleil, de manège, de balade dans les dunes, de crêpes… et j’en passe.
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Bonjour
Vous avez une bonne mémoire car effectivement vous avez laissé un commentaire sur le texte original de fin février 2018.
Ah nos madeleines…
Quelles douces sensations !
Merci pour votre commentaire.
Bien à vous
Paul
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