J’ai vu l’envie gravir
Le pas des souvenirs
J’ai senti la nuit froide et obscure
Attendre d’atteindre l’aurore
Pour entrevoir le jour renaître
Effaçant du revers de la main
La pluie sur le carreau jauni
J’ai vu dans l’ombre de la lune un visage
Dont les traits me rappelaient l’être cher
J’ai vu renaitre un instant
La douceur de l’enfance
Lorsque je venais près de toi
Pour appuyer ma tête contre ta hanche
J’ai vu ces souvenirs
Qui font trois ricochets
Et s’enfoncent un à un
Pour disparaitre en vaguelettes
Troublant le miroir de la lune
La vie d’avant ne valait rien
Dans son souffle le vent
A balayé la pluie et les tourments
Ma vie présente ne vaut
Que pour les souvenirs qu’elle créera
Lorsque nous serons vieux
Et que nous ne pourrons plus marcher
Lorsque je serai mort
Et que je t’écouterai parler
Paul Philbée – 06/2018
C’est toute une fantasmagorie riche d’images qui s’ébauche, on y voit les portraits encadrés s’animer, avec bien sûr, le feu poétique toujours chaudement entretenu.
Oui Paul, votre poésie de profonde sensibilité bouleverse l’âme, touche le cœur !
Amical salut
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Merci beaucoup Yannucoj ! Je suis touché par votre aimable commentaire.
Bon dimanche à vous.
Paul
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Bonsoir Paul, c’est un très très beau poème, j’ai adoré. Bonne soirée Amitié MTH Beaucoup aimé aussi la phot qui accompagne les mots
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Bonjour Marie.
Merci beaucoup.
Je replacerai cette photo en « no comment ». En fait c’est mon plus jeune fils qui regarde une vidéo projection au palais des rois de majorque à Perpignan.
Bonne journée !
Paul
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Très beau poème. Je reconnais là une inspiration commune et un souci pour la musique, sans jamais en faire trop. Merci.
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Merci beaucoup pour votre commentaire.
Bonne journée
Paul
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Droit à l’essentiel, l’émotion n’a besoin de rien de plus! Bravo!
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Merci beaucoup Sophie pour votre commentaire encourageant.
Bonne journée
Paul
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