Je pense
Plus je pense
Et plus je me dis qu’il faut que je compense
Compenser pour panser
Penser
Compenser
Panser
Mes blessures ouvertes
Les voir se refermer
Pourtant tu te plais à me blesser
M’ouvrir la peau
Faire apparaitre mes plaies
Je me cache de toi
Comme une bête traquée
Car je sais que ça te plait
De me voir panser
Cette nouvelle plaie entrouverte
Alors que l’autre
Vient tout juste de se refermer
La vie est un éternel recommencement
De ces pansements
Sur mes épaules
Blessées
Finirai-je un jour
Par voir mon corps vouté se cicatriser ?
Ce jour là
Je ne penserai plus
Décompenser
Ne plus penser
Pour ne plus panser
Ce jour là
Lorsque je n’en pourrai plus
Ce sera moi
Ou tu ne seras plus
Paul Philbée – 04/2018
Changer le pansement ou penser le changement…
Merci pour avoir partagé un morceau de votre intensité, on en ressort secoué!
Bonne journée
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Merci beaucoup pour votre amiable commentaire. Je vous souhaite un bon dimanche
Paul
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Ne plus compenser pour ne plus panser, décompenser pour enfin penser, n’est ce pas là, la meilleure récompense… Merci beaucoup Paul pour ce texte magnifique. Très très beau dimanche.
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Je suis heureux que ce texte vous plaise. Une autre façon de parler du harcèlement…
Merci à vous !
Bon dimanche
Paul
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Fuir ….
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Fuir, oui mais tout le monde ne peut pas.
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Jacqueline Sauvage n’a pas pu fuir et a fini par tuer son mari…
Merci à vous pour votre commentaire
Bon dimanche
Paul
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C’est vrai , vous avez tout à fait raison … J’avais occulté cette vue des choses . Je pensais davantage à une manipulation , un harcèlement psychologique … Merci pour votre petit rectificatif .
Bon dimanche à vous également .
Patricia
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Bonjour Paul un très beau texte, mais est-il utile de se blesser ainsi? je pense que non, il est temps dans ces conditions de ne plus penser à panser, mais à décompresser en s’éloignant le plus vite possible, question de survie, ne pas attendre que l’autre ne soit plus…. Bon après-midi amitiés MTH
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Merci Marie pour votre appréciation. Ce n’est pas forcément évident comme situation. Des personnes n’arrivent pas à s’éloigner de l’autre. Il y a eu un retentissement dans la presse il n’y a pas si longtemps. La femme en a tué son mari et une demande de grâce présidentielle avait été demandée et soutenue par de nombreuses personnalités.
Merci pour votre commentaire.
Bon dimanche à vous Marie.
Paul
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Trés fin jeu de mots. Merci.
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Merci beaucoup chère Kenza !
Bonne soirée
Paul
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J’aime beaucoup les dons et l’intensité de ce poème ☺
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Merci beaucoup Aurélie. C’est un beau compliment que vous me faites.
Bon lundi
Paul
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Bon jour,
Un texte à la blessure … ouverte et féconde paradoxalement.
Max-Louis
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Les blessures sont fécondes et souvent plus profondes qu’on ne croit.
Merci Max-Louis !
Bonne journée
Paul
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Magnifique, toujours touchée par vos mots.
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Bonjour Sophie
Je suis très heureux que mon texte vous plaise. Ça me met de bonne humeur par ce matin ensoleillé.
Bonne journée à vous
Paul
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Tant mieux 🙂
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Dans écrire, il y a s’écrier.
Crier pour couvrir les blessures ou les rouvrir, on ne sait jamais comment cela va se terminer. C’est la beauté de l’écriture.
Écrire pour ne plus rien penser, quand une fois tout est dit, couché sur ce papier.
Écrire pour s’écrier, une nouvelle fois. Et recommencer, pour tout dire, tout se dire et s’étourdir. En perdre la tête, comme être anesthésié. Douleur pensée, blessure pansée ou oubliée.
Écrire pour ne pas perdre la raison mais garder le souvenir de nos belles illusions. C’est ce qui nous pousse à continuer.
Bonne soirée et bonne continuation.
fragile
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Merci beaucoup Fragile pour votre pensée couchée ici.
Un grand merci à vous
Paul
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