
Assis sur un banc
Statique.
Je raconte ma vie
Psychotique.
Une odeur de fumée
La moiteur du brouillard
Et la brume qui soudain disparait.
Dans le ciel un peu bleu
Détachés dans le blanc nuageux
Ils sont là à me regarder
Semblant me questionner.
Des oiseaux, des fourneaux, des fanions, des ballons.
Des hélicos, des assiettes, des camions, des fourchettes.
Des couteaux dans les ballons,
Des rivières, passant la marche arrière,
Du manche au creux de la cuillère.
Et moi je suis là
Assis par terre
A regarder tout ce monde
Se promener en l’air.
Je l’entends
Il faut que je te le raconte.
Tu me regardes un instant
Et comme la dernière fois
Tu tournes les pas.
Que faut il que je fasse
Pour que tu ouvres les yeux ?
Que tu les regardes enfin
Tout ces chiens
Qui se mordent la queue.
Paul Philbée – 03/2018
Bon jour,
Il suffit d’une seule personne pour être … invisible.
Max-Louis
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Merci beaucoup Max – Louis
Une seule personne pour être invisible…
Mais qu’est ce qu’on est beaucoup…
dans ma tête. 😉
Bonne journée
Paul
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Bonjour
Je lis vos textes ,souvent très originaux,
au moins deux fois, pour bien les avoir en tête…🤔 je suis souvent surprise par votre
conclusion inattendue pour moi. Mais c’est un plaisir de vous lire. ☺ Bon mercredi.
Monett.
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Merci beaucoup Monett, votre commentaire me fait très plaisir.
Bon mercredi à vous aussi !
Paul
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