
J’aime ce sentiment de tristesse qui me revient après de longues années.Avec la pluie, l’épilogue de Tolstoï,
L’adagio du concerto pour piano de Ravel,
Ces nus et regards photographiés par Sief,
Les arbres aux branches dégarnies,
Leurs feuilles flétries par le gel qui se détachent sur le ciel gris.
J’aime cet ennui qui me revient comme une bouffée d’air frais.
Le cœur serré, il me libère.
Et me reviennent ces images du passé.
Je suis triste et heureux.
Heureux, malgré le quotidien, les tourments de la vie,
Heureux que me vienne encore un peu la mélancolie de mes jeunes années.

Paul Philbée – 12/2017 – Photos : La Chaise-Dieu, Auvergne / Des toits du château de Chambord.
Un très beau texte sur la nostalgie de l’enfance dont il reste toujours quelque chose
Amicalement – france
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Merci beaucoup France pour votre aimable commentaire !
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Quel violent paradis, que toute cette nostalgie !
Paul, ce qui me parle dans cette confession, c’est l’exploitation stylistique que vous parvenez à tirer de l’oxymore, figure de rhétorique que j’affectionne particulièrement.
Je note, en outre, quelques belles références du point de vue ressources classiques, moi même étant sensible à l’œuvre photographique de Jeanloup Sieff dans son ensemble, ainsi qu’à la puissance dramatique contenue dans la musique de Ravel.
Bien à vous.
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Merci beaucoup Yannucoj !
Il est des moments plus propices que d’autres à la nostalgie.
L’hiver, la neige, le froid lié à l’altitude.
Un bon feu, de la musique et de la lecture constituent un bon environnement.
La solitude ne se gagne que quand on est bien entouré ! 😉
Bonne journée à vous
Paul
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